Récit des camps d’entraînement – Les U16-U23 à Dimaro (Italie)

Du 16 au 23 avril 2017 s’est déroulé le traditionnel camp d’entraînement du CA Riviera. Tradition un peu renouvelée puisque, pour la première fois cette année, les athlètes ont passé leur semaine sportive à Dimaro, petit village du Nord-Est de l’Italie, situé dans le Val di Sole et encerclé de montagnes et de forêts. Autre nouveauté cette année, les caristes allaient partager leur séjour avec le club de Saint-Maurice.

C’est après un long voyage en car de plus de 9 heures que, le dimanche 16 avril, les athlètes et entraîneurs arrivent à leur destination et découvrent le paysage paradisiaque qu’offre le relief montagneux et verdoyant de Dimaro. Après que tout le monde se soit installé à l’hôtel, place à l’habituel footing de décrassage, occasion pour nos sportifs de découvrir le stade dans lequel ils allaient passer de nombreuses heures. Mauvaise surprise d’ailleurs pour notre perchiste (et pour son coach) qui découvrent qu’ils devront se déplacer juste à Cles, à 20 kilomètres de là, pour avoir accès à un tapis de saut à la perche.

Le soir, une fois rentrés à l’hôtel, les athlètes découvrent avec bonheur les traditions culinaires italiennes et leurs enchaînements de plats interminables, la salle de jeu avec babyfoot et, cerise sur le gâteau, le spa avec piscine, jacuzzi, sauna, etc. Voilà qui s’annonce bien pour les heures de récupération post-entraînement.

Le lendemain commence la première vraie journée d’effort. Entraînement de 10h à 12h et de 16h à 18h : voilà qui sera, pour une semaine, la routine de nos athlètes. Le soleil est au rendez-vous, mais le mercure peine à monter au-delà de 15 degrés.

Alors, les jours s’enchaînent, entraînements après entraînements, ponctués de parties de babyfoot, de baignades à la piscine, de matchs de football et de parties de loup-garou. La température oscille au long de la semaine entre « short-T-shirt » et « leggings-doudoune », mais la bonne humeur reste toujours au rendez-vous et c’est dans une ambiance amicale et appliquée que se poursuit le camp. Autre bonne nouvelle, il semblerait même que les caristes et les Agaunois (ou « Saint-Mauriciens » pour les intimes) se supportent.

Jeudi après-midi, les athlètes ont le droit à une pause bien méritée. Pas de sortie en ville cette année, mais certains tentent tout de même le magasin de sport du village. Une partie de foot-tennis est organisée près du stade, alors que d’autres prennent la direction d’un salon de coiffure pour une nouvelle coupe et quelques mèches. C’est aussi l’occasion de profiter de la piscine et du wellness de l’hôtel pour se détendre.

Pour le dernier entraînement, les entraîneurs préparent les Olympiades de Dimaro. Après un échauffement football, la première épreuve, une estafette avec variantes sur, sous et autour de quelques haies, commence. Une fois toutes les équipes arrivées dans une ambiance compétitive, direction la cage de disque pour l’épreuve suivante. Il s’agit de lancer divers objets (poids, javelot, disque et medicinball) avec une petite difficulté : les pieds attachés. Puis, les athlètes doivent faire preuve de délicatesse dans une course aux œufs et autres aliments de forme semblable. Étonnement, c’est le kiwi qui explose en premier, lors d’une chute malheureuse depuis sa cuillère. Enfin, les équipes préparent leur stratégie pour le relais final… Cette année, chacune d’entre elles doit parcourir 800m normalement, puis un dernier 400m en arrière (consigne que l’équipe en tête ne comprend pas tout de suite, maladresse qui ne l’empêchera pas de gagner les Olympiades).

Et déjà, c’est le dernier soir. Que de nostalgie en se servant pour la dernière fois au buffet « salade de pizzas » et en dégustant l’habituel dessert fraises-chocolat-glace. Après le souper, les athlètes sont impatients de recevoir les résultats des Olympiades, et tous commentent avec frénésie les différentes performances des uns et des autres en mâchouillant les bonbons reçus. Dimanche, retour en car. Malgré la fatigue, les athlètes ne dorment que peu. Après avoir lâché Saint-Maurice à Aigle, les Caristes retrouvent enfin leurs familles et se préparent pour la dure rentrée du lendemain.

Ecrit par : Cloé Pointet (athlète et représentante des athlètes), et Thibault Niederhauser (athlète)

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