Flashback : Retour sur le camp d’entraînement 2019 à Boulouris

Bonjour,

Je m’appelle Tom. Je suis « le nouveau ». J’ai récemment intégré le groupe des sprinteurs et c’est avec mes mots que je vais vous raconter notre semaine de camp au CREPS de Boulouris du 21 au 27 avril.

Ca fait 11 ans que je fais de l’athlétisme et je n’en suis  pas à mon premier camp d’entraînement. En prenant place dans le car, je me suis donc mis, en connaissance de cause, tout au fond avec les sprinters (les grands), là où l’ambiance est en principe la plus chaude.

Pour s’inscrire à un camp d’entraînement, il faut avoir une bonne dose de motivation et la motivation des athlètes du CA Riviera, elle, pouvait se mesurer clairement en décibels dans le car au départ de Montreux pour Boulouris, notre lieu de destination. Discussions à l’emporte pièce, gros éclats de rires, musique à fond, corps agités, frénésie…  On aurait pu s’attendre qu’avec une telle entrée en matière, on s’essouffle tous rapidement et on s’endorme peu à peu après une nuit trop courte. Et bien non, il n’en fût rien. Les kilomètres défilaient et on était toujours bruyamment en forme sans rien lâcher.

 Aussi, malgré les bouchons sur la route et les 10 heures de voyage, la descente dans le midi m’a semblé courte. En arrivant à destination, nous affichions tous un grand sourire. On pouvait enfin respirer l’air du large.

On savait au départ que les conditions météo à destination ne seraient pas optimales : on partait du beau temps pour aller vers le mauvais temps. Et dès le début de la semaine, le ciel s’est couvert de gris puis le vent s’est levé. Il soufflait fort, extrêmement fort. Mais on a résisté aux bourrasques de vent en courant encore plus vite. Après 2 jours de valeureuse opposition, le vent a battu en retraite, dégoûté de voir que notre motivation et notre bonne humeur étaient toujours intactes. Puis le vent est revenu plus fort avec la pluie, mais la cohésion du groupe a fait parler sa force : les coureurs, les deux groupes de sprinteurs et les multiples ne faisaient plus qu’un corps sur le stade et tous s’encourageaient mutuellement dans la tourmente. Et encore une fois nous avons gagné sur les éléments et sur nous-même tout en respectant le programme prévu. 

Jeudi après-midi, le soleil arrive enfin. L’ambiance passe de « bienvenue chez les ch’ties » à « les bronzés en vacances » avec toujours de bonnes séances d’entraînement et la bonne humeur qui nous animait. En  milieu de journée, affalés sur les lits de la chambre 206, nous avons échangé entre sprinteurs nos impressions sur le déroulement du camp : un vrai succès ! Le camp n’était pas encore terminé, que chacun partageait cette même conviction. Voici la liste non exhaustive de nos arguments :

          une organisation au top, orchestrée avec assurance par Christian. Bravo et merci !

          la sympathie d’Olivier notre chauffeur de car. Reviens l’année prochaine !

          la disponibilité des coaches qu’on espère revoir l’année prochaine. Christiane, pour te motiver, à la même période il y aura le « Salon des Séniors » à St-Raphaël

          l’envie et plaisir de passer du temps avec les autres et aussi de se redécouvrir

          l’ambiance autour des jeux de société, le foot-tennis après le repas et, pour les aficionados, Mario Kart. Avis aux challengers de jeu vidéo: Julien veut des adversaires de taille. Entraînez-vous !

          le plaisir pris à jouer avec Simon, au bord de la tendinite, à force de stresser sur Mario Kart

          la musique cool et universelle, pour chaque circonstance, au stade comme dans les chambres (Momo t’a kiffé n’est-ce pas ?)

          la joie de trouver notre joyeux Julien, boute-en-train infatigable, après une année d’absence. Du vœux de tous, réserve déjà ta semaine pour l’année prochaine !

          la tolérance à l’égard de Valentin toujours suspendu au fil avec sa chérie, qui lui a valu le surnom attendrissant de canard coin-coin

          le spectacle animé des séances d’échauffement en dansant et les déhanchés sexy et sensuels de Moesha, Marc et Jacko (à l’affiche chaque jour, chambre 206)

          la joie de manger 3 fois par jour la super tambouille du CREPS pour certains, ou des portions trop petites et pas bonnes, pour d’autres, ou encore de jubiler comme Julien en piquant 4 crèmes vanille délicieuses pour le désert alors qu’elles sont rationnées à une seule par personne

          dévaliser la parfumerie Fragonaud à Grasse un mercredi après-midi lors de notre sortie. Sympa ! C’est la famille Dösseger qui a raflé le plus gros butin en sortant avec un énorme cabas.

          dévorer goulûment, comme Jacko, 3 crêpes superbement garnies, comme si le monde allait disparaître, et se voir discerner le titre de client du mois.

          visiter le port de Cannes et vivre le rêve éveillé de Léo de devenir deck sur un yacht après une semaine de formation à 1000.- €

          tester de nouvelles épreuves olympiques en participant aux Olympiades de Julien et Valentin. Y prendre énormément de plaisir bien que tous les participants aient pressenti quelle équipe gagnerait, sachant que Julien s’occuperait de l’organisation

          se lâcher avec des déguisements délirants lors des épreuves olympiques bon-enfants, super bien organisées, prévoyant même une distribution de prix

 

Bien entendu, tout n’a pas été rose : après les gros rires, il ya eu de franches rigolades. Par exemple, Jacko, qui après avoir retiré ses bandages de l’année dernière, a été « limite choqué » de se faire taxer d’orang-outan par Clara. Certainement qu’elle ne l’imaginait pas aussi poilu sous les bandages. Ou encore cette étrange rumeur, qui fait sourire et agasse secrètement certains : les filles auraient toutes succombés à « l’effet Jacko ». C’est quoi « l’effet Jacko » ? L’envie irrésistible de l’épiler à la cire ? Va savoir. Mais n’hésitez pas à le lui demander. Lui, il y croit dur comme fer.

Dans quelques heures, nous serons de retour en Suisse. L’organisation dans le car n’a pas changé. Comme à l’aller, les sprinteurs au fond les multiples dans le milieu et les coureurs à l’avant juste derrière les coaches. On a chanté avec entrain « On, on n’est pas fatigué ! » pendant une heure. Ensuite on a molli et on s’est assoupi un court instant… pour renaître tel le Phoenix. « On, on n’est pas fatigué ! » et on est très content.

Merci au club de nous avoir offert la possibilité d’organiser ce camp d’entraînement. Merci à tous ceux qui ont participé à l’organisation du camp (merci Chrik !), des entraînements (merci les coachs!), des activités, des animations. Merci à nous, athlètes, d’avoir partager l’esprit d’équipe. Quel beau cadeau de Pâques !

 

 

 

 

 

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